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Isabelle Severin AgroSup DijonPouvez-vous nous présenter votre fonction et les activités d’AgroSup Dijon en quelques mots ?

 Je suis enseignant-chercheur dans une école d’ingénieurs appelée AgroSupDijon. Cette école est née en 2009 de la fusion de l’ENESAD, école d’agronomie et de l’ENSBANA, école d’agro-alimentaire. Elle forme désormais des ingénieurs des deux spécialités. Personnellement, j’enseigne la sécurité sanitaire aux élèves-ingénieurs dans la spécialité agro-alimentaire. Je m’occupe également d’une option de deuxième année et d’une spécialisation de dernière année sur les emballages à contact alimentaire. Côté recherche, je suis rattachée à une équipe INSERM/UBFC U 1231, à l’intérieur de laquelle un DERTTECH a été créé. Il s’agit d’un département à l’interface entre la recherche et les industriels. Nous y étudions in vitro (sur des cellules en culture ou des bactéries) la toxicité potentielle de migrats d’emballage en cytotoxicité, génotoxicité et perturbation endocrinienne.

Le CNE réalise des conférences de vulgarisation du monde de l’emballage à vos étudiants de seconde année.

  • Que pensez-vous de ces interventions ?  

L’intervention du CNE a lieu au début du module optionnel de deuxième année sur les emballages qui regroupe une vingtaine d’étudiants chaque année. Le but de ce module est de leur faire découvrir la filière emballage à contact alimentaire. La conférence du CNE permet donc une introduction à cette filière avec de nombreux exemples de produits alimentaires et la façon dont ils sont conditionnés. Cela souligne le lien important qui existe entre les deux domaines. De plus, la conférence ouvre sur la question de l’éco-conception qui est un thème lié à l’alimentation durable que l’école souhaite mettre en avant.

  • Quels sont les retours des étudiants sur celles-ci ?  

C’est la deuxième année que le CNE intervient et j’en ai toujours de très bon retour des étudiants, qui découvrent en général des aspects auxquels ils n’avaient jamais songé.

  • Au sortir de ces conférences, cela donne-t-il l’envie aux étudiants de se spécialiser en packaging en troisième année ?

Le choix des spécialisations de dernière année a lieu au mois de février, donc avant le module optionnel. L’option est leur dernière unité d’enseignement de deuxième année, juste avant de partir 6 mois à l’étranger en stage dans un laboratoire de recherche. Leur choix de spécialisation est donc en général déjà fait, mais cela est déjà arrivé que suite à ce module des étudiants reviennent sur leur choix initial pour s’orienter vers l’emballage.

  • Avez-vous des suggestions pour améliorer cette intervention ?

Pour le moment, je n’y vois rien à redire. Elle remplit bien son rôle sous ce format-là.

En 2017, le CNE et AgroSupDijon renforcent encore plus leurs liens en faisant participer deux étudiantes au Groupe de Travail : « compatibilité contenant/contenu» avec une mission d’interview des acteurs du monde du produit emballé.

  • Par rapport à votre expérience avec les étudiants, est-ce que cette mission correspondait aux attentes du parcours pédagogique ? avez-vous une idée de ce qu’en retiennent les étudiantes (autonomie, relationnel avec les acteurs, les difficultés rencontrées et les solutions apportées, le suivi par le CNE, etc.) ?

Cette mission était assez inhabituelle pour nous. En effet, elle appelait à de nombreux déplacements et rencontres avec des professionnels. Néanmoins, cela en a fait un point fort car les étudiantes ont pu se faire un beau carnet d’adresses et mieux appréhender les problématiques réelles rencontrées par les industriels. Elles se sont ainsi rendues compte de la diversité de pratiques qui existaient au sein des entreprises.En ce qui concerne le projet lui-même, les étudiantes auraient peut-être pu participer à la rédaction du guide, au moins en partie, ou établir par exemple une liste non exhaustive des associations/cabinets d’expertise vers lesquels les industriels pourraient se tourner pour obtenir des conseils/informations, plutôt que de ne faire que la synthèse des interviews. Il y a eu un bon suivi du projet, le début a été un peu difficile pour l’élaboration du questionnaire, les étudiantes ne sachant pas trop quelles informations étaient nécessaires, puis pour arriver à entrer en contact avec les personnes à interviewer, ce qui a été dommageable pour l’avancée du projet, malgré l’appui de M. Siri.

  • Qu’en retenez-vous en termes de gestion de la mission et quelles améliorations à apporter ?

La mission s’est bien passée, les étudiantes ont fait preuve d’autonomie et d’initiatives pour mener à bien leur mission, ne serait-ce qu’en organisant les déplacements sur Paris et les interviews. Elles ont eu des contacts réguliers aussi bien avec M. Siri qu’avec moi, ce qui a permis de suivre l’avancement du projet et de pouvoir relancer certains contacts pour obtenir plus de réponses au questionnaire. Les pistes d’amélioration résident dans l’optimisation de l’emploi du temps qui est actuellement basé sur des périodes d’alternance de 15 jours (pour les étudiants en contrat de professionnalisation), ce qui fait que les étudiantes ne sont pas disponibles en permanence pour le projet (déplacement, réunion). Néanmoins, elles ont quand même échangé par mail ou analysé des interviews durant les périodes de cours.

  • Vous avez participé aux réunions du GT, Que retenez-vous de cette expérience d’intelligence collective contribuant à la rédaction du document CNE ?

J’ai pu participer à la première réunion du GT pour la rédaction du guide « compatibilité contenant/contenu ». Le fait de réunir des personnes de milieux différents est très intéressant, cela permet d’avoir le point de vue de toutes les filières. Néanmoins, on sent que chacun a ses opinions/idées/pratiques, relativement bien tranchées et qu’il est difficile de les faire évoluer par rapport aux remarques des autres participants.

  • En tant que maître de conférences, seriez-vous prête à renouveler l’expérience au sein d’un prochain GT et faire la promotion de l’intérêt de collaborer ainsi avec le CNE auprès d’autres écoles ?

Je pense que c’était une première expérience intéressante. L’idéal serait de pouvoir caler le travail sur le timing des étudiants de façon à ce qu’ils puissent participer de façon plus importante à la rédaction du document final, voire qu’ils les réalisent entièrement en faisant travailler un groupe plus grand (4 à 5 étudiants).Pour ce qui est de promouvoir notre collaboration auprès d’autres écoles, je n’y vois aucun inconvénient. Je pense que l’intervention du CNE sur place est une bonne façon de faire connaitre le CNE. En ce qui concerne la participation d’étudiants à des projets développés par le CNE, c’est à voir au cas par cas car les écoles ont des demandes financières spécifiques par rapport aux commanditaires de projets de dernière année, ce qui peut être un frein pour mettre en place la collaboration.

Souhaitez-vous ajouter quelque chose ? 

Nous recherchons tous les ans pour la période sept/mars des projets pour nos étudiants ingénieurs. Les personnes intéressées peuvent me contacter : 03 80 77 40 38 ou isabelle.severin@agrosupdijon.fr

 

 

 

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